L’association ne soutient pas le projet de demi-jonction de la Milice ni celui de la L1-L2, en tout cas dans sa forme actuelle.
L’objectif de ramener encore plus de voitures en ville ne semble pas très judicieux au vu des nuisances sonores, de la pollution et les dangers que génère le transport automobile privé.
Il est surprenant que la collectivité doive supporter une dépense pareille alors que les besoins sont criants dans d’autres domaines (éducation, transport public, sécurité, santé, etc.)
Ces projets entrent en concurrence frontale avec le CEVA pour lequel près de 2 milliards sont dépensés !
Au cas où la L1 devrait se faire, il conviendrait de préserver au maximum les qualités environnementales et paysagères du site. Il faut rappeler que la création du site de la Bistoquette était une mesure de compensation pour le contournement autoroutier de Plan-les-Ouates. Il ne faut pas que seulement 20 ans après, une nouvelle route vienne à son tour détruire cette zone.
Pour en réduire les impacts, le tracé devra être souterrain sur la plus grande longueur possible. En particulier, la remontée pour intersecté la route de Saconnex-d’Arve doit absolument être évitée. Une telle jonction réduirait à néant l’objectif de détourner le trafic des petites routes du réseau de quartier.
Dans le cadre du PL12183, l’ASSC va demander à être auditionnée par la commission des travaux du Grand-Conseil de manière à exposer les arguments ci-dessus.
Une assemblée générale extraordinaire de l’ASSC aura lieu fin novembre, afin d’entériner notre position.